jeudi 6 septembre 2007

Souvenirs de musées du sud de la France...

Je suis donc revenue dans mon pays natal, la tête remplie des belles découvertes en arts visuels faites en Europe. Au cours des dernières semaines passées en France, j’en ai profité pour découvrir de nouveaux musées en région et deux qui ont particulièrement attiré mon attention. Il s’agit du musée Bonnat dans la ville de Bayonne et du Musée Fabre à Montpellier.
Le musée Bonnat est un petit bijou de musée comme on en découvre rarement. On y présente la collection privée d’œuvres que l’artiste, enseignant à l’École des beaux-arts de Paris et collectionneur de la fin du 19e siècle, Léon Bonnat, a offert à sa ville natale en reconnaissance pour son support envers sa carrière d’artiste. Cette collection, elle est époustouflante! Racontant l'histoire de l'art des cinq derniers siècles, le musée Bonnat s'intéresse à toutes les écoles européennes : l'école italienne (dessins de Pollaiuolo, Signorelli, Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange), l'école flamande et hollandaise (Van Dyck, Rubens, Rembrandt), l'école espagnole (Greco, Murillo, Ribera, Goya), l'école allemande (Dürer), et l'école anglaise (Lawrence, Reynolds). Mais ce sont sans contredit les oeuvres des peintres français qui occupent la place prépondérante, notamment celles du XIXe siècle avec des œuvres de grande qualité par nul autre que David, Girodet, Géricault, Ingres, Delacroix, Corot, Courbet, Boudin, Puvis de Chavannes, Degas. Une sélection qui rendrait n’importe quel collectionneur d’art européen jaloux. Le parcours est très convivial et d’une durée raisonnable. Un must à Bayonne!

J’ai aussi eu la chance de visiter le musée Fabre, qui avait fermé ses portes pendant quatre ans pour rénovation et réorganisation. Ce musée, qui est certainement le plus important musée des beaux-arts en France à l’extérieur de Paris, doit son origine au peintre montpelliérain François-Xavier Fabre en 1825. Beaucoup plus grand que le musée Bonnat, le musée Fabre a une collection grandiose dont on aura besoin de plus d’un après-midi pour tout voir. Entre histoire et modernité, le musée Fabre entraîne le visiteur dans un voyage dans le monde des arts à travers les siècles. À noter surtout la collection impressionnante d’oeuvres de l’artiste Courbet, le réaliste, originaire de Montpellier. L’édification d’une nouvelle aile a également permis de créer une ouverture sur l'art contemporain. Notamment la donation exceptionnelle de Pierre Soulages à elle seule (20 toiles ainsi qu’un prêt de 12 autres tableaux) vaut le déplacement. C’est unique !
Je suis ainsi de retour pour une nouvelle saison de blog, à la découverte de lieux et nouveautés en arts visuels pour ensuite les partager avec vous. N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires!

Musée Bonnat
5, rue Jacques Laffitte – Bayonne - France

Musée Fabre
13 rue Montpelliéret – Montpellier – France

mercredi 27 juin 2007

Les chefs-d’œuvre de la galerie Vollard, une exposition à voir!

Jusqu’au 16 septembre, le Musée d’Orsay présente une exposition incontournable pour les amateurs de l’art des impressionnistes (Renoir, Degas, etc.), des postimpressionistes (Cézanne, Gauguin, Van Gogh, les Nabis, etc.) et des avant-gardes (Matisse, Picasso, etc.). Un « must see », cette exposition dresse un portrait très complet du marchand d’art Ambroise Vollard, qui a joué un rôle décisif dans le développement de l'Art moderne en Europe et aux États-Unis au début du 20e siècle. Grâce à son intuition, à son génie du commerce et à son audace, il est parvenu à se faire une place particulière dans le marché de l'art en se passionnant pour des inconnus ou des "bannis". Vollard a notamment organisé la première exposition monographique consacrée à Cézanne en 1895, alors qu’il était quasiment inconnu du public.

L’exposition démontre aussi à quel point Vollard entretenait des liens privilégiés avec chacun de "ses" artistes, en les incitants notamment à essayer de nouveaux mediums. En effet, c’est grâce à Vollard que Renoir à commencé à faire de la sculpture. Vollard a parallèlement joué un rôle important dans le monde de l'édition, étant à l'origine de nombreux albums de lithographies originales. Il a également été éditeur de "livres d'artistes" et auteur de monographies sur Cézanne, Degas et Renoir, sans compter le récit de ses souvenirs.
Ainsi, cette exposition est une occasion tout à fait unique de voir en un seul lieu un nombre considérable d’œuvres d’artistes reconnus aujourd’hui pour leur génie, et qui, grâce à Vollard, sont devenus des chefs d’œuvre complètement hors de prix!

De Cézanne à Picasso, chefs-d’œuvre de la Galerie Vollard
Du 19 juin au 16 septembre 2007
Musée d’Orsay, Quai d’Orsay 75007 – Paris

dimanche 24 juin 2007

Le Musée du Quai de Branly: Découvrir de nouvelles cultures au coeur de Paris

Les arts d’Afrique, d’Océanie, d’Asie et d’Amérique ont acquis au cours du 2oe siècle une place capitale dans les collections des musées : cette évolution s’est faite notamment grâce aux artistes fauves et cubistes, sous l’impulsion d’écrivains et de critiques et dans le sillage des travaux de grands anthropologues. L’ouverture du musée du Quai de Branly en 2006 permet la diversité des regards sur les objets, de l’ethnologie à l’histoire de l’art, et reconnait officiellement la place qu’occupent les civilisations et le patrimoine de peuples parfois tenus à l’écart de la culture actuelle de la planète.

Ce week-end, le musée du Quai de Branly fêtait son 1er anniversaire, donc parfaite opportunité pour s'y initier. Ce fut une très belle expérience, mais plus d’une visite s’avère nécessaire pour tout voir. En effet, nous n’avons pas eu le temps de tout explorer du plateau des collections qui expose 3 500 objets (sculptures, instruments de musique, textiles, bijoux, etc.) organisés par aires géographiques et tous plus extraordinaires les uns que les autres.

Le musée du Quai de Branly
37, quai Branly 75007 – Paris

jeudi 21 juin 2007

A peaceful museum moment in London

One of my favourite museum moments happened while visiting the room dedicated entirely to Mark Rothko (1903-1970) located at the Tate Modern in London. Mark Rothko is an American Abstract Expressionist painter (along with other artists such as Willem de Kooning, Barnett Newman and Jackson Pollock), born at Dvinsk in Russia who immigrated with his family to the United States in 1913.

In the late 1950s, Rothko was commissioned to paint a series of murals for the fashionable Four Seasons restaurant in the Seagram Building on Park Avenue, New York. He was very serious about his work, to the point of creating an area in his studio to match the exact dimensions of the restaurant! However, the murals were darker in mood than his previous work. The bright and intense colours of his earlier paintings shifted to maroon, dark red and black. Rothko saw these paintings as objects of contemplation, demanding the viewer’s complete absorption. He soon realised that their dark character required a very different environment and withdrew from the commission. He finally presented the series to the Tate Gallery, expressing his deep affection for England and for British artists. All nine paintings are included in this display. Perceived, as the artist intended, in reduced light and in a compact space, the subtlety of the layered surfaces slowly emerges, revealing their solemn and meditative character.

If you ever have a chance to see this room, you should take some time to immerse yourself completely in the works. Don’t hesitate to walk-up close to them, up to the point that you will see nothing else but the painting, that’s how Rothko intended us to look at them: up close and personal, as if the pictures embrace you.

Mark Rothko “Material Gestures”: Level 3, Room 3.
Tate Modern Museum, Bankside, London

dimanche 17 juin 2007

Versailles, version Marie-Antoinette!


C’est dans un coin retiré des jardins du château de Versailles que l’on retrouve le domaine de la reine Marie-Antoinette, princesse autrichienne mariée à Louis XVI en 1770 alors que celle-ci n’avait que 15 ans. En 1774, Louis XVI offre le Petit Trianon, un petit bijou de château, à sa femme et celle-ci en fait immédiatement son endroit préféré, loin des protocoles de la cour qui l’ennuyaient énormément.

Pour préserver l'intimité de la souveraine et satisfaire son goût du naturel, rien n'est épargné. Cette construction, de style néo-classique, donc très sobre, symétrique et inspirée de l'architecture de la Grèce antique, fut pensée par l’architecte Anges-Jacques Gabriel qui considérait, avec raison, ce travail comme son plus beau chef d’œuvre. La rupture avec le style rocaille de la génération précédente se retrouve également à l'intérieur, en particulier dans le décor de boiseries et du mobilier d'une élégance exceptionnelle.
Contrairement aux jardins « à la française » présents partout ailleurs à Versailles, la reine préfère transformer son domaine en jardin « à l’anglaise ». Enfin, il ne faudrait pas oublier le hameau rustique que Marie-Antoinette fit concevoir tel un petit village comprenant laiterie, ferme, potager et quelques chaumières, le tout construit sur mesure afin qu’elle puisse jouir des plaisirs de la campagne avec ses enfants.

Si l’histoire de la reine Marie-Antoinette vous intéresse, je vous recommande sa biographie écrite par Stefan Zweig et disponible en format poche.

Le domaine de Marie-Antoinette de Versailles
De Paris, prenez le RER C direction Versailles Rive-Gauche.

mercredi 13 juin 2007

Did you say Anarchy?!?

If words relating to American culture and counter-culture (bikers, super heroes, punk music, porn, horror films, etc.) appeal to you, then the Steven Parrino (1958-2005) retrospective presented at Palais Tokyo will definitely interest you. The sources of Parrino’s œuvre appear in the works of artists such as Andy Warhol, and his fetish colours, black and silver, are the colours of Harley Davidsons, guitar amplifiers, sunglasses, which Parrino used to wear even at night.


This retrospective gathers about one hundred works shown in three distinct spaces. It not only brings together a selection of works by Parrino, but also presents a collection of works by artists from whom he drew inspiration as well as pieces by artists he exhibited, supported, and with whom he collaborated. La Marque Noire covers a field ranging form minimalism to tattoos, by way of experimental films, cartoons and design. Parrino isn’t the easiest artist to understand on first hand, but once you get interested and read a little about him and what he does, you’ll get it.

Steven Parrino « La Marque Noire » Retrospective 1981 - 2004
Palais de Tokyo, Site de Creation Contemporaine
13, Avenue du Président Wilson, 75116 Paris
From May 24 - August 26, 2007


Steve Parrino is represented by the Gagosian Galery in NYC, check it out.

dimanche 10 juin 2007

Un grand chef d’œuvre peu connu du Louvre…

Le musée du Louvre est reconnu pour ses nombreux chefs d’œuvres qui, chaque année, attirent des milliers de visiteurs de partout dans le monde. Toutefois, la plupart des visiteurs ne passent que quelques heures dans cette ancienne forteresse médiévale et manquent plusieurs chefs d’œuvres très charmants à découvrir. C’est le cas pour la salle dédiée au cycle de la vie de la reine Marie de Médicis…

Pour la petite histoire, en 1622, la reine Marie de Médicis, veuve d'Henri IV et mère de Louis XIII, commande à Pierre-Paul Rubens, le plus important peintre flamand de l’époque et maître de la peinture baroque du 17e siècle, une suite de vingt-quatre tableaux pour décorer la galerie de son palais du Luxembourg à Paris. Il s'agit donc d'un cycle narratif illustrant « les histoires de la très illustre et gestes héroïques » de Marie de Médicis qui fut livré et installé en seulement trois ans, soit en 1625.

Cette suite de peintures de tailles monumentales, est un exemple parfait de la grandeur de Rubens, maître de la couleur. Vous y trouverez une narration qui s’apparente plutôt à la propagande, où la reine devient quasiment déesse et les allégories de la France, de la générosité et de la prudence font partie de la vie quotidienne de la royauté.

Soit dit en passant, les batailles et triomphes du roi Henri IV devaient également être développés par Rubens, mais n’ont jamais été achevés. D’ailleurs, deux grands tableaux inachevés sont aujourd'hui conservés aux Offices de Florence.

La Galerie Médicis
Musée du Louvre
, Département École du Nord
Aile Richelieu, 2e étage, salle 18

jeudi 7 juin 2007

The first “modern” contemporary art gallery was, and still is, in… Vienna!




I recently had the opportunity to visit magnificent Vienna in Austria and quickly noticed how every aspect of the city reminds its visitor that the area was once the capital of a major European empire. During my trip, I discovered many features of its art history such as the creation of “Secession” movement, a group of visual artists, who founded an association in 1897 with the idea of breaking with past traditions and move forward with modern initiatives. The first president of Secession was no other than Gustav Klimt, probably the most renowned Austrian artist of the 20th century and painter of the famous “The Kiss” (1907-08) painting.

The Secession building, the “Ver Sacrum”, was created at the time by the architect Joseph M. Olbrich, to exhibit contemporary art and still does today. The building is said to be the first “white cube” in art history, referring to the fact that since then a majority of contemporary art galleries present their artists’ work in an environment that resembles a cube, with white walls and no other artifact.

Should you have the chance to travel to Vienna, make sure to stop by the Secession to visit their latest exhibition and see the Beethoven Frieze, a 34 m painting by Klimt, which is permanently accessible to the public.

Secession
Friedrichstrasse 12, Vienna, Austria

lundi 4 juin 2007

Est-ce que c’est de l’art?

Ce n’est pas d’hier que le public, perplexe devant une nouvelle forme d’expression, se pose la question quant à la légitimité d’une œuvre d’art. Le mouvement du Nouveau réalisme, apparut à la fin des années 1950 en France, n’en a pas fait exception. Lorsque confrontés à des affiches arrachées et recollées, à des tableaux pièges de « restants » de repas et à des carrosseries compressées, les visiteurs des expositions en France et aux États-Unis étaient, pour le moins que l’on puisse dire, hésitants.

Les Nouveaux réalistes, soit Yves Klein, Jean Tinguely, Arman, Martial Raysse, César, François Dufresne, Jacques Villeglé, Raymond Hains, Daniel Spoerri, Gérard Deschamps, Niki de Saint-Phalle, Mimmo Rotella et Christo déclinent, chacun à leur façon, un art en réaction avec la société d’industrialisation et surtout de consommation sans cesse croissante de l’après-guerre.

Au fur et à mesure que le mouvement évolue, ce groupe d’artistes invite le public à participer à leurs œuvres en créant des « actions-spectacles » comme les « empaquetages » en plein air de Christo et les espaces festifs et participatifs à l’intérieur de leurs expositions.

Finalement, à bien y penser, si l’artiste utilise son œuvre pour communiquer un message, une idée, un sentiment et si la présence de cette œuvre provoque une émotion ou une réaction auprès du spectateur, on peut sûrement appeler ça de l’art… Non?



Le Nouveau Réalisme
Présentée à la Galerie Nationale du Grand Palais, Paris
Du 28 mars au 2 juillet 2007
Et au
Sprengel Museum, Hannover
Du 9 septembre 2007 au 27 janvier 2008

vendredi 1 juin 2007

Anselm Keiffer : Monumental Poetry

Anselm Keiffer doesn’t interpret his art, he wants us to take part in his work and interpret it as it appeals to us. This German artist which has been living in France for over 12 years would have also liked to be a writer, but has made the choice to dedicate himself to visual arts. He has been associated to the German Romantics of the 19th century, a provocative group of artists who rooted society in nature and did not want to be associated to any artistic style. Anselm Kieffer is the first artist to take up the challenge and exhibit his latest work at Monumenta, a new event presented at the Grand Palais in Paris.


The exhibition consists of a small part of what the artist has been working on for the past ten years in the city of Barjac in the south of France where his workshop is located. Anselm Kieffer has been creating houses/buildings as single units in which paintings and sculptures are inserted. According to him, the building and the artwork should be considered as an entity, a “creative space”. The eight houses - themes –that are presented are all a process of association of words, ideas and images that have a common thread. They refer to written works and poems which have touched the artist throughout his life. The result is a dialogue between concepts and images that work wonderfully well visually, but that all have a specific idea behind them.

Monumenta is a new contemporary art event providing leading international artists with the opportunity to engage with Paris's Grand Palais location, through the creation of a series of totally new installations. This is a great opportunity to discover the work of today's living artists. Richard Serra and Christian Boltanskiv will respectively take part in Monumenta 2008 and 2009. This is a must-see exhibition whether or not you are familiar with contemporary art. I highly recommend the audio-guide which is free with your entrance ticket.

Monumenta 2007: Anselm Kiefer “Falling Stars”.
Presented at Grand Palais, Avenue Winston Churchill, Paris
May 30 to July 8, 2007

mercredi 30 mai 2007

Noir & rouille

Le week-end dernier, je suis allée visiter la galerie d'art contemporain Jacques Lévy située dans le quartier du Marais de Paris, où j’ai eu l’occasion de travailler plus tôt cette année. J’ai toujours été impressionnée par la qualité des artistes qui sont présentés dans ces locaux. Ce mois-ci, ce sont les derniers tableaux de Patricia Erbelding, une artiste multidisciplinaire (peinture, sculpture, photographie, vidéo et livres d’artiste) vivant actuellement à Paris, qui y sont exposés.

C’est la technique peu commune qu’elle utilise qui m’a toujours fascinée de la peinture de Patricia Erbelding. Sur chacune de ses toiles, celle-ci dépose de la paille de fer très fine et provoque l’oxydation en l’arrosant d’eau ce qui amène le métal à se colorer d’un brun orangé, à rouiller. Elle recouvre ensuite ces lignes et courbes d’une couche de cire afin de fixer la rouille et de stopper l’oxydation en l’isolant de l’air. Cette morsure bien calculée par l’artiste marque définitivement le tableau peint à l’huile.


L’ensemble des toiles abstraites aux tons terreux et aux formes rappelant la végétation de l’exposition « Noir » sont d’une sensibilité et d’une beauté si sincère qui cela n’a pas pu faire autrement que me toucher.

Exposition « Noir » de Patricia Erbelding
Présentée à la Galerie Jacques Lévy - 62, rue Charlot, 75003, Paris, France
Du 25 mai au 30 juin 2007

lundi 28 mai 2007

Commençons par le commencement...



Praxitèle, dont la carrière se situe au IVe siècle av. J.-C., est un des sculpteurs grecs les plus connus de l’Antiquité. Il se différencie toutefois de Phidias et Lysippe en étant le premier artiste à oser représenter un nu féminin en sculpture, car c’est à lui qu’on attribue l’Aphrodite de Cnide.

On connaît peu de détails de la vie de ce célébrissime sculpteur, toutefois plusieurs anecdotes font allusion à sa liaison avec Phryné de Thespies, cette courtisane à la beauté sublime qui fut son modèle pour l’Aphrodite de Cnide et dont le sujet fut fréquemment repris au 19e siècle, pendant la période néo-classique.

L’exposition Praxitèle présentée au Musée du Louvre cherche à retracer les œuvres de l’artiste et de démontrer, à travers les copies effectuées au fil des siècles, combien son œuvre a influencé les différents courants artistiques, de l’Antiquité à nos jours. Cette exposition, présentée dans l’environnement feutré du Hall Napoléon, permet au visiteur de bien visualiser et comprendre le sens de l’expression des artistes « l’étude d’après l’Antique ». L’exposition aborde également la problématique de l’identification des œuvres, un sujet qu’on peut définitivement qualifier d’actualité.

Exposition Praxitèle
Présentée au Musée du Louvre, Paris, France
Du 23 mars au 18 juin 2007